Dizzy

Jazz. Un continent.

Comme aujourd'hui je n'ai pas spécialement envie de taper et de taper et de taper, nous allons commencer par distinguer rapidement quelques périodes principales. D'abord le Jazz New-Orleans, les Bands, en fait une version réussie de la fanfare. Il aboutit a des formations orchestrales type Glenn Miller, Duke Ellington, Cab Calloway. On peut placer le démarrage de la carrière d'Armstrong, le King Louis, Satchmo, bref un des trois grands trompettistes de Jazz, ici. Puis le bop, qui apparaît durant la seconde guerre mondiale : retenez pour l'instant deux noms Dizzy Gillespie et Miles Davis. En ce qui concerne la trompette, ce sont les deux autres pointures. On a surtout affaire dans ce domaine à des petites formations. Dans les 60's commencent à se développer des formes plus expérimentales. Ajoutons Coltrane, qui certes avait débuté sa carrière avant, au sax', Monk pour le  piano...

Puis nous touchons au free-jazz des 70's et soit à ses développements, soit à un retour à du plus traditionnel lors de la période contemporaine. Bien sûr nous sommes allés très vite, laissant de côté des artistes comme Django, Grapelli, Miller, Dollar Brand,  et tant d'autres.

Pour démarrer, du bon, une légende, Dizzy invité chez les Muppets ! C'était dans les années 70 et on entend nettement dans la guitare rythmique et la basse des influences funk  à  la limite du disco. Vous apprécierez, je n'en doute pas... Pourquoi sa trompette est-elle tordue ? Il s'est assis dessus, à ce que l'on raconte, et n'en a jamais changé.

Si vous ne riez pas de bon coeur en observant les Muppets essayer d'embobiner l'inspecteur des nuisances sonores,  présent ce jour-là dans les murs de leur music-hall en même temps qu'un jazzman au son surpuissant,  ou sortir leurs blagues éculées à propos du Carnegie Hall - "The old ones are the best ones" - désolé, je ne puis rien pour vous et vous vivez probablement sur une planète ennuyeuse à mourir qui n'est pas la mienne :{